Connaissance du sommeil
Bonjour à tous,
Sophrologue depuis 2004, j’exerce un métier qui me passionne et qui me permet d’apprendre chaque jour davantage à titre personnel et professionnel.
Je ne me considère pas comme une thérapeute : mon métier est de donner accès à des ressources que nous avons tous en nous.
Faire prendre conscience aux personnes que j’accompagne de ce trésor précieux qui est en eux à portée de main. Leur apprendre à s’en servir en cas de besoin, et à développer des interactions positives entre le corps et l’esprit, pour aller à le rencontre d’une existence épanouie et responsable, voilà ce que je fais tant en cabinet qu’en entreprise.
Cet apprentissage est accessible à tout âge et ne demande pas des années de pratique. Retour à l’équilibre pour certains, ouverture à de nouveaux possibles pour d’autres, les menus varient.
Depuis 2008, j’ai développé des outils de sophrologie appliqués aux troubles du sommeil, car j’ai constaté dans mon cabinet que cette plainte revenait de manière régulière. Depuis 2004, date à laquelle j’ai commencé mon activité de sophrologue, je la rencontrais au cabinet chez des enfants, des adolescents, des adultes de tout âge et chez les personnes âgées, mais aussi fréquemment dans mes groupes.
Je fis le constat que dans la majorité des cas, la seule solution proposée par le corps médical était la prise d’un médicament souvent de la famille des benzodizepines. Pour autant, ces mêmes patients ne dormaient pas bien, et c’était là la raison de leur rendez-vous.
N’étant pas médecin, ma première mission a été de vérifier si une éventuelle pathologie pouvait expliquer l’insomnie, avec la nécessité de poursuivre une investigation avec un médecin spécialiste si besoin ayant été formé aux troubles du sommeil.
J’ai réalisé en écoutant mes clients combien le fait d’agir sur le symptôme uniquement n’était pas suffisant pour trois principales raisons :
- Premièrement, ces médicaments qui génèrent une accoutumance sont de moins en moins efficaces sur la durée, et du fait de cette raison 50 % des personnes sous somnifères en prennent un deuxième. De plus, si le patient souhaite arrêter, il doit se préparer à un sevrage long, très fatiguant, avec un effet rebond qui va amplifier les symptômes d’insomnie le temps que le cerveau se réhabitue à un « nouveau contexte chimique ».
- Deuxièmement, ils altèrent la qualité du sommeil profond et du sommeil paradoxal, ce qui génère une sensation de fatigue même quand la nuit a eu lieu.
- Troisièmement, l’arrêt du médicament n’empêche pas le retour de l’insomnie dans la majorité des cas.
En janvier 2014, l’ANSM a d’ailleurs publié une étude dénonçant les abus constatés dans la mise sous médication de nombreux patients alors que cela n’était pas approprié. La prescription de médicaments de la famille des anxyolitiques et des somnifères benzodiazepines avait atteint des sommets ! Les Français auraient consommé plus de 130 millions de boîtes par an en 2014 : Record mondial !
En 2015, ces prescriptions ont baissé très légèrement :
- Pour les benzodiazépines anxiolytiques (Temesta, Lexomil, Seresta, etc.) la baisse a été de 1,4 % (48,9 millions de boîtes remboursées en 2015 contre 49,6 en 2014).
- Pour les benzodiazépines hypnotiques (essentiellement des somnifères), la baisse a été de 3,3 % (6,5 millions en 2015 contre 6,7 millions en 2014).
Ces chiffres, publiés sur le site internet du journal le Point en 2016, étaient basés sur les chiffres communiqués par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), une source fiable.
La famille des benzodiazépines ou famille proche comprend les anxiolytiques appelés aussi tranquillisants, calmants, des hypnotiques, des sédatifs et des myorelaxants qui relâchent les muscles. Certains d’entre eux aideront à l’endormissement (les starters), d’autres agiront sur toute la durée de la nuit avec un impact plus profond sur le sommeil.
Pour une insomnie réactionnelle en lien avec un événement majeur (deuil, divorce, maladie grave, perte d’emploi…), ces médicaments ont un intérêt, mais qui devra rester contrôlé dans le temps et pris ponctuellement pour limiter la dépendance et ses effets. Ils ne sont pas non plus inévitables car d’autres options sont possibles dont l’utilisation de techniques proposés dans DMVM Audios.
La recherche d’un retour à l’équilibre à long terme ne peut se faire qu’en agissant sur les facteurs d’origine et sur la possibilité pour le patient d’agir sur sa capacité à les vivre en étant moins impacté. C’est sur cette démarche que j’ai amorcé ma réflexion d’un accompagnement plus lié au vécu de la journée.
Formée à la sophrologie Caycédienne, quand j’ai commencé à travailler sur le sommeil, je disposais alors d’un outil principal, une technique appelée « Sophro protection du sommeil » qui ne s’avérait pas efficace dans de nombreuses situations.
Pour avoir une meilleure compréhension des insomnies et pouvoir développer d’autres outils, j’ai commencé par lire de nombreux ouvrages sur les troubles du sommeil et ai participé à des séminaires de formation sur le sommeil. Je me suis informée dans un esprit d’ouverture, sans a priori, ce qui m’a amenée à découvrir les neurosciences mais aussi des disciplines complémentaires à la sophrologie. J’ ai ainsi conçu mon programme « Dormez mieux, vivez mieux » que j’ai proposé pour la première fois en 2008 avec succès au sein d’une grande organisation internationale.
Ayant expérimenté la complexité et la variété des troubles du sommeil – avec des pathologies parfois associées, des environnements les favorisant, des situations les déclenchant, des médicaments les provoquant , l’inquiètude du mal dormir les activant ou bien encore l’émergence d’un Burn-out en préparation ou d’ une dépression en devenir les installant – j’ai développé une boîte à outils qui n’a cessé d’évoluer avec l’aide de confrères, de médecins, de praticiens spécialisés sur les troubles du sommeil, et des personnes que j’ai accompagnées tout au long de ces années, et c’est cela que je vais partager avec vous.
J’ai retenu ceux qui se sont avérés les plus efficaces en consultation ou en groupe, et ceux en lien avec les situations les plus fréquemment rencontrées au cours de mes 12 dernières années de pratique.
L’internet rend accessible la diffusion où que l’on habite et c’est une chance car vous pourrez ainsi bénéficier de ces outils si vous en avez l’envie.
Avec l’aide de petits questionnaires, je vous préparerai un pack DMVM adapté à vos besoins qui, je l’espère vous accompagnera vers une nouvelle ère de repos!
Ce pack comprendra 5 séances audios sélectionnées en phase avec vos réponses. Pour vous permettre de bien les pratiquer, des explications vous seront données ainsi que le moment idéal pour optimiser l’exercice.
Tout cela figurera dans votre guide DMVM Endormissement OU DMVM Evitez le réveil nocturne de milieu de nuit ou DMVM Réveil précoce ou DMVM Stop aux Nuits hachées .
Vous devrez les pratiquer régulièrement, à différents moments de la journée comme cela vous sera conseillé pour que votre situation évolue favorablement.
Peut–être aussi que vous ressentirez le besoin de vous faire accompagner au cabinet. Vous pouvez me contacter bien entendu.
Je n’ai pas la prétention de solutionner toutes les demandes mais j’ai suffisamment de recul (des milliers de personnes en ont déjà profité) à ce jour pour connaître l’efficacité de ces exercices et vous les proposer.
Bons entraînements !
Mireille Barreau
Qu’est ce que le BIEN DORMIR ?
Le bien dormir c’est avant tout une sensation après une bonne nuit de sommeil : Être reposé et se sentir plein d’énergie au réveil.